Fermer le panneau de recherche

Appuyez sur Entrée pour rechercher ou ESC pour annuler.

Actes 25.14
Nouveau Testament et Psaumes Synodale


Paul devant le gouverneur Festus

1 Trois jours après son arrivée dans sa province, Festus monta de Césarée à Jérusalem.
2 Là, les principaux sacrificateurs et les premiers parmi les Juifs portèrent plainte devant lui contre Paul ;
3 et ils lui demandèrent avec instance, comme une faveur, dans une intention hostile, de faire revenir Paul à Jérusalem : ils préparaient un guet-apens pour le tuer en chemin.
4 Mais Festus répondit que Paul était gardé à Césarée, et que lui-même y retournerait bientôt.
5 Que les principaux d’entre vous, dit-il, descendent avec moi, et, si cet homme a commis quelque crime, qu’ils l’accusent !
6 Après avoir passé parmi eux huit à dix jours seulement, Festus redescendit à Césarée. Le lendemain, il prit place à son tribunal et commanda qu’on amenât Paul.
7 Celui-ci étant arrivé, les Juifs descendus de Jérusalem l’entourèrent, portant contre lui plusieurs graves accusations, qu’ils ne pouvaient prouver.
8 Paul disait pour sa défense : Je n’ai rien fait de mal, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.
9 Mais Festus, voulant être agréable aux Juifs, répondit à Paul : Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces questions en ma présence ?
10 Alors Paul dit : Je comparais devant le tribunal de César : c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais bien toi-même.
11 Si je suis coupable, si j’ai commis quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir. Si, au contraire, il n’y a rien de fondé dans les accusations qu’ils portent contre moi, personne ne peut me livrer à eux. J’en appelle à César !
12 Alors Festus, après en avoir conféré avec son conseil, répondit : Tu en as appelé à César, tu iras à César !
13 Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus.
14 Comme ils passaient plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, en disant : Il y a ici un homme que Félix a laissé prisonnier.
15 Lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs vinrent l’accuser et me demander sa condamnation.
16 Je leur répondis que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme, sans que l’accusé ait été confronté avec ses accusateurs et qu’il ait eu le moyen de se justifier du crime dont il est accusé.
17 Alors ils vinrent ici, et sans aucun délai, dès le lendemain, je pris place à mon tribunal, et je commandai qu’on amenât cet homme.
18 Les accusateurs, s’étant présentés, n’alléguèrent contre lui aucun des crimes que je supposais.
19 Il ne s’agissait entre eux que de questions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus, qui est mort, mais que Paul assurait être vivant.
20 Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je demandai à Paul s’il voulait aller à Jérusalem et y être jugé sur tout cela.
21 Mais, comme il a fait appel, pour que sa cause fût réservée au jugement de l’empereur, j’ai ordonné de le garder en prison jusqu’à ce que je l’envoie à César.
22 Alors Agrippa dit à Festus : Je voudrais, moi aussi, entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras.
23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe ; et ils entrèrent dans la salle d’audience, avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené.
24 Puis Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes ici présents, vous voyez cet homme, au sujet duquel les Juifs sont tous venus en foule me solliciter, tant à Jérusalem qu’ici, criant qu’il ne fallait plus le laisser vivre.
25 Pour moi, j’ai trouvé qu’il n’avait rien fait qui méritât la mort ; et, lui-même en ayant appelé à César, j’ai résolu de le lui envoyer.
26 Mais comme je n’ai rien de précis à écrire à l’empereur sur son compte, je l’ai fait venir devant vous, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin qu’après cet interrogatoire, j’aie quelque chose à écrire.
27 En effet, il me semble déraisonnable d’envoyer un prisonnier sans signaler ce dont on l’accuse.

Cette Bible est dans le domaine public.