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Marc 12.7
Nouveau Testament Stapfer


Parabole des vignerons

1 Puis il se mit à leur parler en paraboles : « Un homme avait planté une vigne ; après l’avoir entourée d’une haie, y avoir creusé une cuve et construit une tour, il la loua à des vignerons et fit une absence.
2 La saison venue, il envoya, un serviteur aux vignerons pour recueillir de leurs mains une partie du produit de sa vigne.
3 Or ceux-ci s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
4 Le maître alors leur envoya un autre serviteur. Celui-là, ils le blessèrent à la tête et le traitèrent avec mépris.
5 Il en envoya un autre : celui-là ils le tuèrent ; plusieurs autres : ils battirent ceux-ci et tuèrent ceux-là.
6 Il avait encore un fils unique, un bien-aimé. Il le leur envoya le dernier, disant : « Ils respecteront mon fils. »
7 Mais ces vignerons se dirent de l’un à l’autre : « Celui-là c’est l’héritier ; allons ! tuons-le et l’héritage sera à nous ! »
8 Et s’étant emparés de lui, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.
9 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, il fera périr les vignerons et donnera la vigne à d’autres.
10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, Celle-là même est devenue la tête de l’angle,
11 C’est l’ouvrage du Seigneur, Ouvrage admirable à nos yeux ! »
12 Ils cherchaient à l’arrêter ; car ils comprenaient bien que c’était eux qu’il avait en vue dans cette parabole ; mais ils redoutèrent la multitude. Alors ils le laissèrent et partirent.

Tentatives de piéger Jésus

13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques Pharisiens et Hérodiens pour le prendre au piège par ses propres paroles.
14 Ils arrivent et lui disent : « Maître, nous savons que tu es véridique ; que tu n’as souci de qui que ce soit ; sans regarder à la figure des uns et des autres, tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César ? Le payerons-nous ou ne le payeronsnous pas ? »
15 Connaissant leur perfidie, il leur dit : « Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve ?
16 Apportez-moi un denier, que je le voie. » Ils lui en apportèrent un. « De qui est cette image ? demanda-t-il ; de qui est cette inscription ? » Ils lui répondirent : « De Césars. »
17 Alors Jésus leur dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et il les surprit extrêmement.
18 Ensuite des Sadducéens (ceux qui disent qu’il n’y a point de résurrection) vinrent lui poser une question :
19 « Maître, dirent-ils, voici ce que Moïse nous a prescrit : « Si le frère de quelqu’un meurt laissant sa femme sans enfants, celui-ci devra épouser la veuve, pour susciter à son frère une postérité. »
20 Or il y a eu sept frères. Le premier a pris femme et est mort sans laisser de postérité.
21 Le second a épousé la veuve et est mort aussi sans avoir de postérité. De même du troisième ;
22 des sept aucun n’a laissé de postérité ; enfin, après eux tous, la femme aussi est morte.
23 Eh bien, à la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse ? Les sept, en effet, l’ont eue pour femme. »
24 Jésus leur répondit : « N’êtes-vous pas dans une erreur qui provient de ce que vous ignorez et les Écritures et la puissance de Dieu ?
25 En effet, ceux qui ressuscitent d’entre les morts ne se marient ni ne donnent en mariage, mais ils sont dans les cieux comme des anges.
26 Et quant aux morts, quant à leur résurrection, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au passage où il est question du buisson, en quels termes Dieu lui a parlé : « Je suis, dit-il, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.
27 Or ce n’est point des morts, c’est des vivants qu’il est Dieu. Vous êtes donc dans une grande erreur. »
28 Un Scribe s’approcha ; il avait entendu leur discussion, et, remarquant qu’il leur avait parfaitement répondu, il lui demanda : « Quel est parmi les commandements le premier de tous ? »
29 Jésus, répondit : « Voici le premier : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’Unique Seigneur,
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force » ; voici le second :
31 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Aucun autre commandement n’est plus grand que ceux là. » —
32 « Très bien, maître, lui dit le Scribe ; tu es dans la vérité lorsque tu dis qu’Il est Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que Lui,
33 et lorsque tu dis que l’aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et qu’aimer son prochain comme soi-même l’emporte sur tous les holocaustes et tous les sacrifices. »
34 Jésus, remarquant la sagesse de ses paroles, lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Personne n’osait plus le questionner.

Reproches de Jésus aux chefs religieux

35 Alors Jésus, prenant la parole, enseigna dans le Temple en ces termes : « Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David ?
36 David lui-même a ainsi parlé par l’Esprit saint : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite Jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis sous tes pieds. »
37 David lui-même l’appelle « Seigneur » ; d’ou vient alors qu’il est son fils ? » La foule, qui était nombreuse, prenait plaisir à l’écouter.
38 Voici encore ce qu’il disait dans son enseignement : « Méfiez-vous de ces Scribes qui se complaisent à se promener en robes solennelles, à recevoir des salutations sur les places publiques,
39 à occuper les premiers sièges dans les synagogues, les premières places dans les festins,
40 qui dévorent les ressources des veuves, et qui affectent de prier longuement. C’est pour ces hommes-là que le jugement aura le plus de rigueur. »
41 Il s’était assis vis-à-vis du tronc et il regardait comment chacun, dans la foule, y mettait son offrande. Nombre de riches donnaient beaucoup ;
42 survint une veuve pauvre qui mit deux lèptes (ce qui fait un quadrant).
43 Il appela ses disciples et leur dit : « En vérité je vous le dis : Cette veuve pauvre a mis dans le tronc plus que tous les autres.
44 Car tous les autres ont puisé dans leur superflu pour donner ; mais celle-ci a pris sur son indigence ; elle a donné tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Cette Bible est dans le domaine public.