Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises : « Celui qui vaincra n’aura aucun dommage de la seconde mort. »
La première mort, nous devons la subir, à moins que le Seigneur n’entre soudainement dans son temple. Nous pouvons donc l’attendre dans le calme, et sans la redouter aucunement, puisque Jésus a transformé cette sombre vallée en un chemin nous menant à la gloire. La chose à craindre n’est pas la première, mais la seconde mort ; non la séparation d’avec le corps, mais celle de l’homme entier d’avec Dieu. C’est là la vrai mort ; mort qui tue toute paix, toute joie, toute espérance. Dieu parti, tout est parti. Et cette mort-là est pire que la cessation de l’existence ; car c’est une existence, mais sans la vie qui, seule, lui donne sa raison d’être et sa valeur.
Si, par la grâce de Dieu, nous combattons jusqu’à la fin, et vainquons dans cette glorieuse guerre, la seconde mort ne pourra plus poser sur nous son doigt glacé. Nous n’aurons aucune peur de la mort, ni de l’enfer, car nous aurons en perspective une couronne incorruptible, la couronne de vie. Quelle énergie nous communiquera cette espérance ! La vie éternelle vaut bien une vie de lutte. Échapper au dommage de la seconde mort est un but bien digne des efforts de notre vie entière. Seigneur, donne-nous cette foi, pour que nous vainquions, et fais-nous la grâce de demeurer saufs, malgré le péché et Satan qui cherchent à nous mordre au talon !
Charles Spurgeon
Nous sommes ouvriers avec Dieu.
Méfie-toi de tout travail pour Dieu qui te détourne de concentrer sur Lui ta pensée. Il y a beaucoup de chrétiens qui font de leur travail leur idole. Le travailleur ne doit s’inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu, et tout le reste, toute son activité, toute sa pensée, il doit ne s’en faire aucun souci, comme un enfant respectueux et docile du Père céleste, Sans cela, il risque fort de se laisser déborder et même écraser par son travail. Il ne peut plus jouir de la vie. Il est trop accablé pour que la bénédiction de Dieu puisse se poser sur lui. Mais d’autre part, si l’on sait concentrer toute son âme en Dieu, Dieu dirige pour nous tout le reste, harmonieusement.
Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail. Vous ne vous sentez plus responsable que d’une chose : le maintien intégral de votre communion intime et de votre collaboration avec Dieu. La sanctification produit en nous une liberté totale, celle de l’enfant. Mais rappelez-vous que cette liberté vous est accordée uniquement pour que vous puissiez vous consacrer sans relâche à votre divin Collaborateur.
Ce n’est pas à nous de décider où nous voulons aller, ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C’est Dieu qui arrange tout pour nous. Partout où il nous place, notre rôle est de Lui être entièrement dévoué dans ce travail particulier. « Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force ».
Oswald Chambers