Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« L’Éternel fera de toi la tête et non la queue. »
Si nous obéissons à l’Éternel, il obligera nos adversaires à reconnaître que sa bénédiction est sur nous, et cette promesse, bien qu’appartenant à la loi, reste vraie pour le peuple de Dieu ; car Jésus a enlevé la malédiction pour établir la bénédiction. Il appartient aux saints de conduire la marche des autres hommes, en exerçant sur eux une sainte influence : leur place ne sera plus à la queue pour y être ballottés de côté et d’autre. Ils ne doivent pas céder à l’esprit du siècle, mais contraindre le siècle à rendre hommage à Christ. Si Christ est avec nous, nous ne nous contenterons pas de demander la tolérance pour la religion, mais nous voudrons voir celle-ci assise sur le trône de la société. Le Seigneur n’a-t-il pas fait des siens un peuple de sacrificateurs ! C’est donc à ce peuple à enseigner, et non à s’asseoir à l’école de la philosophie incrédule. Dieu ne nous a-t-il pas, en Christ, faits rois pour régner sur la terre ? Comment pouvons-nous donc être asservis aux usages et rester esclaves de l’opinion ?
Et maintenant, avez-vous pris votre vraie position en Jésus ? Trop nombreux sont ceux qui se taisent par crainte, sinon par lâcheté. Permettrons-nous que le nom de Christ soit laissé à l’arrière-plan ? Notre religion sera-t-elle donc traînée comme la queue ? Ne doit-elle pas, au contraire, être en tête, pour montrer le chemin, et être la puissance qui nous dirige, nous et les autres ?
Charles Spurgeon
Après quoi Jésus dit à ses disciples : "Retournons en Judée." Ils lui objectèrent : "Maître, les Juifs cherchaient tout dernièrement à te lapider, et tu veux maintenant retourner là-bas !" Jean 11:7-8
Je puis, certes, ne pas comprendre ce que me dit Jésus, mais j’aurais grand tort d’en conclure qu’il se trompe. Je n’ai jamais le droit de penser qu’en obéissant à un ordre de Dieu je ferais tort à Jésus. C’est en Lui désobéissant que je Lui fais tort. Je n’ai jamais le droit de lui désobéir sous le prétexte de sauvegarder son honneur, même si je crois sincèrement pouvoir ainsi lui épargner un outrage. L’ordre me vient de Dieu, je m’en rends compte à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je commence à calculer les avantages et les inconvénients, lorsque j’hésite, lorsque je discute, j’introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et finalement je conclus que l’indication que j’avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d’entre nous sont fidèles à la conception qu’ils se font de Jésus-Christ ; combien y en a-t-il qui soient fidèles à Jésus lui-même ?
La fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à m’avancer dans la nuit, comme Pierre quand Jésus lui dit de marcher sur les flots. La fidélité à ma conception de Jésus suppose que je fais appel en premier lieu à mon intelligence. La foi n’est pas du tout un raisonnement éclairé, c’est la décision de s’en remettre entièrement à Quelqu’un, là même où je suis dans la nuit.
Êtes-vous en train de vous demander si vous vous en remettrez à Jésus ? Allez-y, obéissez-lui joyeusement et sans regarder à rien d’autre. Quand il vous dit quelque chose et que vous vous mettez à discuter, c’est que vous prétendez savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Laissez tout cela. Ce qu’il vous dit, faites-le.
Oswald Chambers