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Job 35
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

Plan du commentaire biblique de Job 35

Troisième partie du discours d’Élihu (chapitre 35)

Élihu prend pour point de départ une assertion de Job, versets 2 et 3, qui a déjà été indiquée (Job 24.9), mais qu’il ne réfute qu’ici. Il montre que chacun se ressent, soit en bien, soit en mal, de sa conduite (versets 1 à 8). S’il paraît parfois en être autrement, c’est qu’il y a des lacunes dans la piété (versets 9 à 16).

1 Élihu reprit la parole et dit : 2 Est-ce juste, ce que tu as pensé, Ce que tu as dit : Ma justice est éloignée de Dieu ?

Indication et réfutation d’une erreur spéciale de Job (2-8)

3 Car tu demandes quel profit tu en as : Quel avantage ai-je de plus que si j’avais péché ? 4 Moi, je te répliquerai,
Et à tes amis avec toi :

Et à tes amis avec toi : car ils n’ont pas été convainquants lorsqu’ils ont touché ce point (Job 22.2). Voir Job 32.3 ; Job 32.12.

5 Vois les cieux, et regarde ! Contemple les nuées, qui sont bien plus hautes que toi.

Le mal nuit, Mais à qui ? (5-8)

Il suffit de regarder le ciel, tellement élevé au-dessus de nos têtes, pour comprendre que Dieu, qui y habite, ne peut être affecté par nos agissements. Ni le mal, ni le bien que nous faisons, n’influe sur Dieu. C’est donc nous-mêmes qui recueillons les fruits de notre conduite.

6 Si tu pèches, quel tort, lui fais-tu ? Si tes fautes se multiplient, quel dommage lui causes-tu ? 7 Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de ta main ? 8 Ce n’est qu’un homme, comme tu l’es, que ton péché affecte ; Ta justice ne profite qu’à un fils d’homme. 9 On crie à cause du grand nombre des oppresseurs, On se plaint de la violence des grands.

Ici Élihu se fait à lui-même une objection (verset 9) : Oui ! La méchanceté de l’homme nuit à l’homme et n’affecte pas Dieu. Mais souvent elle nuit aux voisins du coupable plutôt qu’au coupable lui-même. De là tant de plaintes ! Et ces plaintes, Dieu ne semble pas les entendre.

10 Mais on ne dit pas : Où est Dieu, mon Créateur, Qui donne de quoi chanter de joie pendant la nuit,

Réponse : Quand on souffre, on sait bien crier à Dieu pour avoir du secours, mais on ne songe pas à se demander ce que Dieu a voulu nous dire par ces souffrances.

Qui donne… Dieu, même au milieu de la nuit, c’est-à-dire de la plus profonde affliction, vient à notre secours quand nous nous sommes humiliés et change nos soupirs en chants de délivrance.

11 Qui nous instruit plus que les animaux sauvages, Qui nous rend plus sages que les oiseaux du ciel ?

Plus que les animaux sauvages. Nous avons reçu de Dieu une âme capable, de le connaître et de comprendre le but qu’il se propose dans toutes ses dispensations à notre égard.

12 Alors on crie, mais il ne répond pas, À cause de l’orgueil des méchants.

Dans ces conditions-là, Dieu ne peut pas exaucer (12-13)

13 Les plaintes vaines, Dieu ne les écoute pas, Le Puissant ne les considère pas. 14 Même quand tu dis que tu ne le vois pas, La cause est devant lui, attends-le !

Que tu ne le vois pas, c’est-à-dire que tu ne comprends pas la manière dont il dirige ta vie.

Ta cause est devant lui : n’en est pas moins devant lui. Au lieu de te décourager, sache que ta plainte est montée jusqu’à lui.

15 Mais maintenant, parce que sa colère ne punit pas
Et qu’il ne se préoccupe guère de la folie,

Ne punit pas, assez tôt, au gré, de Job.

16 Job ouvre la bouche en vains propos ; Il multiplie ses discours sans intelligence.