Le Fils de Dieu, né de femme, terme qui indique sa parfaite humanité, (Job 14.1) a dû être en toutes choses semblable à ses frères. Il a dû même naître et vivre sous la loi, en porter le joug, l’accomplir parfaitement, par une obéissance dont le dernier acte a été sa mort sur le Calvaire. Et tout cela afin de racheter ceux qui avaient violé cette loi, (Galates 3.13) et de les élever à la condition glorieuse d’enfants de Dieu, caractérisée ici par le terme d’adoption (Romains 8.15, note)..
Dès ce moment, Juifs et païens jouissent par la foi d’une double liberté : comme majeurs, ils ne sont plus sous la tutelle des « éléments du monde », et ils adorent Dieu leur Père en esprit et en vérité ; la loi ne se dresse plus devant eux avec ses menaces et ses condamnations ; mais revêtus de la justice de Christ, rendus agréables à Dieu en son Fils bien-aimé, ils reçoivent la force d’accomplir la loi avec une filiale obéissance, dans laquelle ils trouvent le bonheur au lieu de l’esclavage.