Vous pouvez suivre ici chaque jour un plan de lecture de la Bible sur un an, vous permettant d'enrichir votre méditation quotidienne.
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« Le juste vivra par la foi. »
« Je ne mourrai pas, je vivrai ! » dit David. Je peux croire, et je crois au Seigneur mon Dieu : et c’est cette foi qui me donnera et me conservera la vie. Je voudrais être de ceux que leur vie met au nombre des justes. Mais quand même je serais parfait, je n’essaierais jamais de vivre de ma propre justice, et préférerais me cramponner à l’œuvre du Seigneur Jésus pour ne vivre que par la foi en lui, et rien autre. Quand je serais capable de donner mon corps pour être brûlé pour le Seigneur, je ne me confierais pas dans mon courage, ni dans ma fidélité, mais je vivrais encore par la foi en Dieu « qui fait revivre les morts. » Il y a infiniment plus de sécurité et de bonheur à vivre par la foi, qu’à vivre par ses sentiments ou ses œuvres. En demeurant attaché au cep, le sarment a une vie supérieure à celle qu’il pourrait avoir par lui-même, quand bien même il lui serait possible de vivre séparé du tronc.
Vivre en s’attachant à Jésus et en tirant tout de lui, c’est la chose la plus douce, en même temps que la plus sacrée. Et si le plus juste des hommes ne doit et ne peut vivre que de cette manière, à combien plus forte raison, moi, qui ne suis qu’un pauvre pécheur ! – Seigneur, je crois ; je me confie entièrement à toi. Que puis-je faire autre chose ? Me confier en toi, voilà ma vie, je le sens, et je m’y attacherai toujours, jusqu’à la fin.
Charles Spurgeon
Toutes les promesses de Dieu ont en Jésus leur divine garantie, et nous le proclamons bien haut.
Jésus a raconté la parabole des talents (Matthieu 25) pour nous avertir que nous pouvons très bien nous tromper sur nos véritables capacités. Il s’agit dans cette parabole non pas de nos dons naturels, mais du don surnaturel de la Pentecôte, de l’effusion du Saint-Esprit. Notre capacité spirituelle n’est pas mesurée par notre éducation ou notre intelligence, mais par les promesses de Dieu. Si nous n’en tirons pas tout ce que Dieu nous a préparé, nous ne tarderons -pas à Le calomnier, comme le serviteur calomnie son maître : « Tu réclames de moi ce dont tu ne m’as pas fourni les moyens. Tu exiges trop de moi, je ne puis t’obéir dans ces conditions ». Vous n’avez pas le droit de dire à Dieu : « Je ne puis pas » ! Quand son Esprit est là, son Esprit tout-puissant. Il s’agit bien des limites de votre capacité ! Si nous avons reçu le Saint-Esprit, il agira en nous.
Le serviteur se justifie en tout point et accuse son maître : « Tu me réclames beaucoup trop, en proportion de ce que tu m’as donné ». Et nous, lorsque nous nous inquiétons, pour notre vie matérielle, au mépris de Sa parole : « Cherchez d’abord le Règne de Dieu et la perfection divine ; et tout le reste vous sera donné par-dessus », que faisons-nous d’autre que de calomnier Dieu ? Par nos soucis nous disons à Dieu : « Tu me laisseras dans la misère ». Le paresseux cherche toujours des excuses : « Je n’ai pas eu de chance » ! Notre paresse spirituelle cherche des excuses en présence de Dieu. Le paresseux invoque toujours son « indépendance ».
Croyons-nous aux promesses de Dieu ? C’est-à-dire Avons-nous reçu le Saint Esprit ?
Oswald Chambers