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Couteau
Dictionnaire Biblique Westphal Calmet

Les fouilles en Palestine en ont mis au jour d’innombrables, de silex, de bronze et de fer (Macalister, Gezer, III, pl. 138, 198, 199), qui se sont succédé dans cet ordre, ceux de bronze correspondant surtout à l’époque de la royauté Israélite.

Les couteaux de pierre, ceux qui se sont maintenus le plus longtemps, sont ceux des cérémonies religieuses (Exode 4.25 ; Josué 5.2), comme il est constant dans la conservation de tout rituel sacré. Ceux de Genèse 22.6 ; Genèse 22.10 ; Juges 19.29 ; Proverbes 30.14 étaient les grands coutelas destinés au découpage des bêtes à sacrifier (cf. Lévitique 8).

Dans les énumérations d’ustensiles du Temple de Salomon, les « couteaux » de nos versions doivent être des mouchettes pour les lampes (1 Rois 7.50 parallèle 2 Chroniques 4.22 ; 2 Rois 12.13 ; 2 Rois 25.14 / / Jérémie 52.18) ; peut-être aussi ceux d’Esdras 1.9.

Les épées ou les lances des prêtres de Baal (1 Rois 18.28) étaient probablement des poignards pointus plus ou moins longs. Dès l’âge de pierre, on a connu le rasoir (cf. Genèse 41.14 ; Ésaïe 7.20), Ézéchiel 5.1, etc.).

Le « couteau d’un secrétaire » est un canif, c’est-à-dire qu’il est plus petit, servant à tailler la plume de roseau, à gratter l’écriture ou à couper le papier (Jérémie 36.23). Le ciseau du fabricant d’idoles est encore un couteau à usage spécial (Ésaïe 44.13). Proverbes 23.2 exprime en une figure énergique le devoir de la retenue à la table d’un grand.


Numérisation : Yves Petrakian